Métaphysique pratique

Nomoscopia est un média d’inspiration spinoziste qui vise, à travers des articles et des podcasts, à explorer le réel sous toutes ses dimensions. Rien que ça.


Déclaration d’intention

Un article d’introduction à la démarche de Nomoscopia


Spinoscopia: une lecture de Spinoza

Une analyse de l’Ethique de Spinoza qui a débuté avec cet article

  • L’ amour intellectuel de Dieu: l’ultime étape de l’Éthique de Spinoza

    L’ amour intellectuel de Dieu: l’ultime étape de l’Éthique de Spinoza

    La première étape de notre libération, l’amour envers Dieu, correspond à une révolution graduelle de notre entendement – un rééquilibrage de notre économie affective qui passe par un rééquilibrage de notre économie cognitive, qui a lieu dans la vie présente. Après avoir progressivement distingué Dieu derrière tous les phénomènes, choses et événements, nous le voyons à présent devant ceux-ci, où que nous tournions le regard. Spinoza conclut son Ethique sur un ultime chapitre – sans doute un…


  • L’ amour envers Dieu: un nouveau regard sur le monde

    L’ amour envers Dieu: un nouveau regard sur le monde

    Pour Spinoza, limiter l’impact des passions tristes sur notre esprit passe avant tout par une rationalisation progressive de notre vie affective. A cette rationalisation de l’esprit correspondra, parallèlement, une rationalisation du corps; nous pourrons dès lors orienter nos actions en fonction d’une utilité maintenant conçue adéquatement. Par quelles techniques y parvenir ? Par un découplage de nos passions et des objets extérieurs auxquels elles se joignent, et par une reconnaissance de la nécessité partout à l’oeuvre. Cette…


  • Résolution du conflit interne: une solution en deux étapes

    Résolution du conflit interne: une solution en deux étapes

    Le cinquième livre de l’Éthique est une mise en pratique qui succède au long développement théorique exposé dans les quatre premiers livres. Celui-ci nous aura révélé que nous sommes des modes d’une substance globale – Dieu – qui ne cesse de varier selon des lois qui lui sont propres. Notre esprit est un mode, tout comme nos idées et nos affects. Notre bien-être dépend en dernier ressort d’une saine gestion de notre affectivité, qui permet…


  • Raison et passions chez Spinoza: vers une cohabitation pacifique

    Raison et passions chez Spinoza: vers une cohabitation pacifique

    Le livre 4 de l’Éthique, qui a mis en lumière notre servitude à l’égard des affects, s’est achevé sur un modèle idéal de l’homme libre ; la raison conduirait ce dernier à poursuivre ses intérêts propres, au milieu de ses semblables. Le livre 5, intitulé « La puissance de l’entendement ou la liberté humaine » a pour objet la mise en œuvre de ce projet éthique, qui vise in fine la béatitude, en tant que liberté de l’âme. Pour ce…


  • La vertu en pratique: les biens véritablement utiles selon Spinoza

    La vertu en pratique: les biens véritablement utiles selon Spinoza

    Après avoir défini la vertu comme un acquiescement à l’inclination naturelle que constitue notre conatus, Spinoza entre dans des considérations plus concrètes, qui mettent progressivement en lumière les qualités inhérentes à l’homme vertueux dont il s’agira de se rapprocher. Il commence par apporter quelques précisions relatives à ce qu’il convient de considérer comme réellement utile pour nous. Il analyse ensuite plus spécifiquement l’impact des différents affects sur nous. Pour chacun d’entre eux, la question d’ordre…


  • Dimension sociale de l’Ethique de Spinoza : vers un altruisme rationnel

    Dimension sociale de l’Ethique de Spinoza : vers un altruisme rationnel

    Nous avons vu dans les précédents articles que nous sommes en quelque sorte configurés pour rechercher -égoïstement- ce que nous considérons comme nous étant utile. Si notre utilité propre fait office de boussole à nos actions dans le monde, nous déterminant à poursuivre sans relâche la satisfaction de notre insatiable appétit, Spinoza note que « rien n’est plus utile à l’homme que l’homme ». La collaboration entre les êtres humains, qui prend appui sur une raison pacificatrice…


  • Vertu, égoïsme et utilitarisme chez Spinoza

    Vertu, égoïsme et utilitarisme chez Spinoza

    Un terme jusqu’ici peu fréquemment utilisé dans l’Éthique fait son apparition dans le quatrième livre : la vertu. Elle consiste avant tout à rechercher notre utile propre, dans la perspective d’une maximisation de notre puissance d’exister. Une telle éthique n’est-elle pas fondamentalement égoïste? Quelle est la place de l’amour et de l’amitié dans une telle conception des rapports humains? Et ne commettons-nous jamais d’erreur lorsque nous essayons d’identifier ce qui nous est véritablement utile?